25/08/2012 Asprovalta-Alessandropouli
Après une nuit parfaite, un bain matinal, on reprend la route vers 10h, halte vidange des camping-cars après 20 km, pause déjeuner sur un parking bien sûr.
Nous longeons parfois la mer (vers Kavalla) avec des vues magnifiques, mer très bleue, ciel aussi, bord très découpé avec villages nichés sous leurs toits rouges … on aimerait s’arrêter, flaner, explorer, nous n’en n’avons pas vraiment le temps et il fait quand même un peu chaud !
Nous sommes frappés par le nombre des centrales solaires, des étendues conséquentes soit quelques dizaines de petits panneaux fixes, soit 5 à 20 immenses (4mx6?) panneaux orientables, nous en avons vu plusieurs dizaines sur les 220 km de l’étape. Mais oublié de faire des photos. Par contre une carrière de marbre, les grecs ont été les premiers maîtres de ce matériau.
Peu avant d’arriver à Alessandropouli, un très joli village arbore une tour qui semble fort être un minaret, pas d’aujourd’hui … image trop soudaine pour faire la photo, il faudra nous croire sur parole. Puis c’est la première église orthodoxe …
A 15h nous arrivons à Alessandropouli, nous allons au camping municipal cette fois ; du monde, mais des trous, fin de saison encore ; nous sommes installés à 25m de la mer sous des toits de canisses, baignade, apéro, dîner, vous connaissez notre rythme infernal, on ajoutera journal*, et courrier puisque notre vieux copain Wifi est là, et même un petit Skype avec Nico.
A dire quand même qu’en Grèce, c’est les vacances, mais on voit bien qu’il s’agit de vacances de crise, à l’économie, voire même de crise tout court ; beaucoup de gens dorment dans les voitures sur le bord de la plage ou dans les camions,sans doute le seul bien qui leur reste, et leur outil de travail. Souvent aussi des locaux abandonnés, des calicots sans doute revendicatifs, nous avons vu une colonne de camions immobilisés sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute avec ces calicots. Mais nous passons trop vite pour avoir des certitudes et hier soir, l’ambiance dans Asprovalta était festive, populaire et joyeuse.
NDLR * journal : il était prévu de raconter en direct ce voyage à l’époque, mais un très gros incident sur notre site de l’époque (qui avait servi a raconter en direct le Paris-Pékin 2010), sans doute une agression de hackers, l’a rendu inutilisable peu avant le départ. Nous avions, malgré tout, tenu un journal sur notre PC portable, c’est grâce à lui que nous pouvons vous offrir ce blog en différé mais « dans les conditions du direct », qui semble bien convenir à nos temps confinés et parce qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.