Remontada

Bonjour ! Oui, je vous ai vraiment négligés. Cette remontée vers le nid familial (atteint samedi soir vers 19h) était « du boulot » et pas à la hauteur du reste en tant qu’intérêt touristique ; quoique …. En voici néanmoins un compte rendu qui sonnera la fin de ce voyage.
Sauf erreur (mais j’ai vérifié), nous vous avons laissé le samedi 11 au matin alors que nous nous étions installés la veille au soir à l’abri du vent au camping « Las Dunas » du Puerto Santa Maria. A priori c’était pour 2 nuits, mais nous avons décidé de rempiler pour une nuit supplémentaire pour le plaisir et le repos, c’est donc lundi 13 que nous avons repris la route. En attendant, repos, petit entretien, lavage etc … mais aussi balades à pieds, courses. Le dimanche, nous avons notamment repéré (à pieds) les « bodegas » (caves, fermées le dimanche), ce qui fait qu’en partant lundi, nous avons pu approvisionner un peu de ces vins de Jerez (en français Xérès, en anglais Sherry, chaque langue tord les autres à sa façon) si originaux auxquels nous sommes très attachés ; les plus proches auront droit à dégustation.
Départ réel en fin de matinée, pour une arrivée en fin d’aprem à Càceres, déjeuner en campagne, près de quels jolis porcs (nous ne sommes plus en pays d’islam !!!). Après quelques hésitations sur le lieu d’étape (aire complète, on se rabat sur un parking), nous allons faire un tour en ville, déjà parcourue en février 2020 et que nous classons définitivement dans les (nombreux), très beaux centres historiques d’Espagne.


Le lendemain (14 donc), nous partons tranquillement, toujours vers le Nord avec un objectif sur Burgos, mais le déroulement de la journée nous pousse à revoir à la baisse nos ambitions kilométriques (d’autant que rien ne nous presse) et nous faisons l’arrêt vers17h sur la désormais familière aire de Palencia. Nous en profitons pour faire un tour au soleil dans la ville, nos arrêts précédents ayant été plutôt nocturnes. Je me répète sans doute, mais Palencia est vraiment une étape très agréable, tant pour la ville que pour son aire (gratuite en plus !). La fin d’aprem est marquée par une anecdote amusante. Un couple du 27 est arrivé à peu près en même temps que nous et nous sommes partis en balade au même moment ; nous nous sommes donc salués, sans plus, simple courtoisie. Quelque minutes après notre retour, le Mr vient frapper chez nous pour demander de l’aide sur un problème de téléphonie GSM. Pendant que je me débats avec son smartphone, Anne papote et apprend qu’ils partent vers le Maroc, pour un voyage analogue à celui que nous avons fait en 2020, avec la même compagnie (Cap Latitude) et un accompagnateur que nous avons fugitivement aperçu à Algeciras il y a qq jours, c’est déjà piquant comme coïncidence, mais lorsque le Mr (qui est allé chercher le phone de Madame après que j’aie maté le sien) précise qu’il n’est pas un débutant puisqu’il a fait le Paris Pékin Istanbul de la FFCC en 2014 ; nous échangeons qq minutes amusées sur ce sujet inépuisable, puis il remercie et rentre chez lui. Le monde est petit décidément. Allez, quelques images 2023 de Palencia.


Le 15, nous partons pour Burgos à 75 km. Les lieux de stationnement documentés sur l’appli P4N sont décevants, (nous aurions envie de revoir un peu la ville, perdue de vue depuis de longues années) et nous sommes au bord de l’abandon, lorsque je trouve une référence à un lieu, pour nous inconnu, mais fortement conseillé ; l’abbaye de las Huelgas à 3 km du centre ville; le stationnement y est facile, la visite « dans 10 mn » (6€), le guide « parle français et anglais » et on peut lui poser des questions. Alors nous voilà partis pour une assez longue visite de l’abbaye. Nous n’avons pas tout compris, mais saisi l’essentiel avec l’aide de panneaux fixes espagnols/anglais. Voici quelques vues de l’abbaye, les photos intérieures sont interdites, dommage. Retour à 14h, déjeuner, petite sieste, en route pour la France.


Peu avant 19h, nous arrivons à Irùn à la recherche du supermarché fréquenté à l’aller, quelques bavures, quelques échanges verbaux pas très détendus, nous finissons par arriver à temps et faire nos courses juste avant la fermeture. Il reste alors à trouver un lieu pour la nuit, en France bien sûr, mais la région d’Hendaye n’est guère favorable aux CC, finalement peu avant 20h nous trouvons un petit parking sans interdiction à Urrugne, nuit calme, boulangerie proche, pour enfin un petit déjeuner avec du vrai pain (entre autres …).
Nous partons donc le 16 vers 10h. La « maison » est à « portée de tir », mais Anne a envie de jeter un coup d’oeil à la « maison de Vaux » (sur mer) où nous ne pourrons pas aller avant plusieurs mois et de passer voir les Rochelais. Donc pour se rapprocher de Bordeaux, nous avons la tentation de passer à Arcachon, pas vue depuis longtemps non plus. Hélas, la ville est très interdite, donc très décevante, la circulation dense, les rues étroites et encombrées, nous finissons par nous réfugier sur l’aire/camping de l’ANAS (Ministère de l’intérieur) à Gugean Mestras qui est finalement un bel endroit calme et agréable pour 14€40. Nous allons faire un tour à pieds au port ostréicole où nous pouvons un peu « sentir » le bassin. Puis soirée calme.

Le lendemain 17 nous repartons sans histoire pour Bordeaux (sans bouchon), puis Royan, nous manquons de nous perdre (grâce à 2GPS qui ne sont pas d’accord) dans les départementales du sud -17, objets de nombreux travaux, routes barrées, déviations et nous arrivons vers13h à Vaux, visite de contrôle, déjeuner, microsieste et direction La Rochelle, jolie soirée en famille, c’est bon aussi ! Samedi 18, direction Poitiers en milieu d’aprem, nous boudons l’autoroute et arrivons à la maison juste avant 19h, je n’ai qu’à sauter dans la voiture pour aller récupérer Goyave, évidemment toute contente de nous revoir. Tout va bien, dodo maison.

Voilà, c’est fini pour cette fois, mais nous avons tellement aimé ces presque 2 mois d’errance seuls ou accompagnés, que nous ne tarderons pas à repartir. Sûrement, un jour, (Inch Allah !) nous reviendrons au Maroc, sans doute un peu différemment, plus en errance qu’en organisé, pour voir autrement. Mais dès maintenant, nous vous donnons rendez-vous fin août pour un voyage un peu lointain d’un gros mois (chuuut !). Merci à tous de votre fidélité et un peu plus à ceux qui nous ont encouragés par des comm ou des messages. et désolé pour les retards et approximations. Merci à nos compagnons de voyage et aux marocains pour leur accueil, leur gentillesse et la beauté de leur pays. Merci à Jean et Lisbeth de Cap Latitude pour leur amitié, leur dévouement et le soin qu’ils ont constamment apporté à leur organisation. A bientôt.

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Retour au solo

Eh bien voilà, au moment où je commence à écrire (10/02 16h) nous sommes redevenus des camping-caristes solitaires ! Mais n’allons pas trop vite … Je vous ai quittés au bord de la piscine de Ouazzane. Depuis, il s’en est passé des choses et si je n’ai rien dit c’est une fois de plus faute de temps et aussi et surtout en raison d’un problème technique : trop de photos sur le téléphone, donc plus assez de mémoire pour l’édition de nouvelles pages, WordPress s’est fâché. Mais là, 16h, et rien d’urgent, je peux sortir le PC pour être à l’aise et faire peut-être un peu de ménage sur le phone pour la fin.
Donc le 6 nous étions à Ouazzane, avec pour intention le lendemain d’aller à Chefchaouen. Et c’est ce que nous avons fait ; route tranquille assez montagneuse, beau temps, arrivée sur le coup de midi.

En début d ‘aprem, nous nous décidons pour la balade de la médina. Elle commence par une longue descente à pied où on découvre progressivement la ville bleue. Mais je ne m’attarde pas, j’ai déjà raconté ça en 2020, vous pouvez cliquer si vous voulez. Comme vous êtes sympas, moi aussi, voici donc quand même quelques nouvelles photos sans supplément

Encore un mot pour expliquer la dernière photo. A l’heure de l’apéro organisé à 10 dans un camping car, le pluie s’est mise à tomber avec un peu de neige ou grêle fondue, c’est le lanterneau vu de dessous la photo…

La pluie a continué toute la nuit, et le lendemain matin 8, il pleuvait toujours un peu et nous avons décidé de renoncer à notre projet de visite de Tétouan pour rallier le port de Tanger Med avant que la météo rende la traversée impossible ou au moins inconfortable. Après un déjeuner sur la station service où nous avions alimenté nos cc, nous passons devant notre parking de confinement en 2020 avant d’arriver un peu après 14h. Un bateau est annoncé pour 15h, mais il ne partira que vers 17h et c’est à la nuit tombante que nous arrivons sur le parking de Mercadona ( supermarché) par un temps assez apocalyptique. Dernier apéro « tassés » ( les 10 dans le cc pas les verres…), nuit agitée ) vent et averses).

Le matin du 9, c’est l’heure des adieux entre les gouttes, nous partons au nord, le chef Jean reste là en attente du nouveau groupe qu’il doit prendre dans qq jours, les sudistes partent vers la Méditerranée.

Nous partons donc dans le vent (la pluie est calmée) vers Tarifa, puis nous flanons sur cette côte où nous avons passé les beaux étés des années 80, Zahara de los Atunes, Barbate,  pour arriver à Vejer, qui est vraiment une merveille. Longue balade à cache cache avec le vent dans les rues monstrueusement pentues. Un régal malgré le temps. Nous craquons pour un beau parking face à la plaine, choix déraisonnable vu le vent qui va nous agiter violemment toute la nuit.

Le 10, nous sommes impatients de quitter ce perchoir, malgré sa beauté irréelle. Nous redescendons donc  vers Conil, Chiclana, Sancti Pétri. Nous mesurons combien il est impossible de retrouver le passé, tout a tellement changé ici et, pour être honnête, pas en mal. Finalement nous décidons de rentrer de se mettre à l’abri du vent dans le camping du Puerto Santa Maria où nous étions fin décembre, et c’est une « bonne pioche » nous venons de passer une nuit reposante, on verra bien la suite, rien ne presse. Ah ben oui nous sommes le 11, j’ai dormi après un plantage hier soir 2h de boulot pour rien …

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L’eau promise

Bonjour,

Oui, ça traîne, ça traîne, c’est qu’on n’a pas des vies faciles, entre balades, restos, apéros, papotages, plans sur la comète, mais aussi, courses, nettoyages, entretien, vidanges diverses, etc … le temps passe vite. En plus j’ai chopé encore une cochonnerie, je crois un coup de froid dans la vallée de l’Ourika, mais pas sûr, en tout cas, le nez est alternativement soit bouché, soit fontaine, la gorge brûlante et la toux secouante depuis 4-5 jours, ça n’arrange rien.
En tout cas voici donc l’eau promise, celle des cascades d’Ouzoud (« Mais c’est où Zoud ? », me demandait Jean-Philippe ailleurs…mésséou ? Mais c’est qui ?). Ah s’il y a des habitués des lieux, ils trouveront cette eau bien timide, en 2018 c’était autre chose paraît-il. Je ne m’attarde pas sur les commentaires, ça a commencé par une descente tranquille au fond la vallée, puis une balade autour de la grosse douche, et une remontée douce sans trop forcer avec un guide sympa très intéressant sur les coutumes berbères ; au passage, vous ferez connaissance avec le caroubier dont vous avez dû voir le nom sur pas mal de listes de produits constitutifs de vos achats alimentaires. Pour être honnête, ça avait commencé par une invitation à déjeuner chez Mounir, qui tient un resto où nous avions réservé le dîner, ça s’est donc terminé aussi chez Mounir et son épouse Rajida, deux jeunes marocains tellement adorables des vrais pros qui valent bien leur slogan « chez Mounir, on y revient pour le souvenir ». Si vous connaissez d’autres restos où quand tu réserves pour le soir, on t’invite à midi, ça m’intéresse.

Donc voilà pour le 3. Le 4, nous partons pour Azrou, longue étape de 287 km, d’autant plus longue que notre GPS nous fait encore un caprice et rallonge de 30 de plus. Partis à 9h pile, nous arrivons peu après 18h, il fait presque nuit. Longue étape de montagne, nous montons au delà de 1500 m, et pourtant les amandiers sont en fleurs. Nous découvrons un immense lac, le plus grand lac de barrage du Maroc disent les guides. Le Haut Atlas, toujours paré de blanc, sert de toile de fond, mais le vert a vraiment conquis sa place dans le paysage après tant de jours en beige sableux.
Mauvaise nouvelle à l’arrivée, il fait vraiment froid, d’autant plus qu’il reste de la neige dans le camp (je vous fais voir demain), et tout autour bien sûr, le rhume me paralyse, mais ne m’empêche pas de déguster les truites de production locale et les crêpes de notre chef pâtissier, hummm …

Après le 4 voici le 5, on ne recule devant aucun sacrifice !

Il fait une chaleur délicieuse dans ce camping-car chauffage sur 17, réel 20°, ce qui rend assez facile de se sortir du lit, d’autant que la préparation du petit dèj’ va rendre l’atmosphère encore plus agréable. Nous quittons Azrou par de jolies routes de montagne (sans nous tromper cette fois) avant de plonger dans la grande plaine vers Meknès. Nous arrivons à la ville en fin de matinée. Mais lors de l’entrée en ville vers le parking mon rétro gauche est lâchement agressé par un de ces « arcs outrepassés » qui sont la spécialité locale. Résultat, le rétro de type « bus » n’est pas cassé, mais ne tient plus que du bout des dents. Heureusement j’ai, comme toujours, tout ce qu’il faut pour réparer, à savoir 2 copains sympas et bricoleurs et tout sera arrangé ce soir.
Nous laissons nos montures au parking (le chausse pied est fourni par la commune pour le stationnement) et partons avec notre guide à la découverte de la ville. Malheureusement le mausolée vedette locale est fermé jusqu’à 15h, donc nous partons visiter la médina. Le guide est un puits de science, mais un nul en communication, dommage … Enfin il nous trouve à notre demande un resto dans la médina, déjeuner sur la terrasse où il fait moins froid que dans l’atmosphère de cave du rez de chaussée. Une fois restaurés, nous pouvons aller voir le mausolée Moulay Ismaïl (le Louis XIV marocain) et là, coup de foudre, c’est une merveille, un des plus beaux endroits du voyage.

Nous quittons Meknès après ça par une petite route sympa, (sauf son revêtement) qui nous mène aux abords de Volubilis que nous comptons visiter demain.

Et nous voici donc le 6 ! on commence à sentir la fin. Demain, sauf humeur nuitamment variée, nous partons pour Chefchaouen avec dans l’idée d’y rester 2 nuits et d’aller voir ensuite s’il y a un bateau pour nous. peut-être prendre le dernier soleil une petite perturbation est annoncée, enfin on verra bien. L’essentiel de la journée a été consacré à la visite de Volubilis. Nous restions, Anne et moi, sur de jolis souvenirs de 1989. Après un premier contact moyen en raison d’une mise en valeur de piètre qualité et une information précaire sans doute voulue par les guides qui attendent le client, Anne et Maryvonne, armées de leurs guides papier, se ont lancées dans une chasse au trésor où j’ai joué les rabatteurs. Tout ça a quand même duré plus de 2h, mais finalement on s’est bien amusés et pas mal fatigués, le temps était bien tiède après tout ce froid. Après déjeuner (et une petite sieste), nous avons fait la route jusqu’à Ouazzane où nous sommes ce soir, ce n’est pas la vue sur la mer, mais ce n’est pas si mal. Et ce n’est pas l’apéro + île flottante de notre chef pâtissier qui risquait de gâcher l’ambiance !!!


Bon, il est bien tard, ma relectrice dort, alors tant pis pour les fautes, on corrigera demain ! Ah si, encore un truc : pardon pour le parebrise dégueu !!!
La relectrice est levée, j’espère que tout est corrigé. Je vais essayer de faire le parebrise.

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Une surprise

Hier, 2 février, au programme, une étape de liaison d’environ 200 km pour rallier les célèbres cascades d’Ouzoud que nous visiterons cet après midi (ça va être tendu pour en faire le récit en soirée …). Et puis « le chef » a donné un point GPS pour voir un « pont naturel » à peu près à mi-parcours. La première surprise, c’est le GPS qui nous l’a faite, un de ces caprices que ces machines distillent sans préavis et donc peu avant midi, nous voilà sur une petite route, de plus en plus petite, avec des « tournez à droite » en plein village bien étroit, dont les rues sont encombrées de centaines de plats à Tajine (sans doute) qui sèchent au soleil en attendant le four ; après 2 demi-tours difficiles, nous arrivons au site en question, pour y trouver 2 belles routes par lesquelles il aurait sûrement été confortable d’arriver … Bon, j’ai zappé un peu vite les sublimes paysages avec des vues à couper le souffle sur les pentes enneigées du haut atlas. Allez, je vous fais voir cette matinée avant d’aborder le plat de résistance :

Et donc nous somme arrivés au « pont naturel de Demnate ». Où ca ? dans le trou là, alors nous prenons le bel escalier facile qui s’enfonce dans une gorge inquiétante. Nous sommes accompagnés dans la descente par deux de ces guides spontanés qui fourmillent au Maroc, sympas, prévenants, informatifs. Arrivés au pied de l’escalier, c’est impressionnant, photos, commentaires, mais il n’est pas question d’en rester là, nos guides nous entraînent plus loin, nous assistent et, quand ça devient inquiétant, font rempart et support de leurs corps. Et nous voilà à 80m sous la route, on passe de l’autre côté, cascades, stalactmites, images analogues (le trou comme la carte de l’Afrique). et de l’autre côté, il y a un escalier qui remonte. Bref, c’est plus qu’une visite, une expérience que nous ne saurions trop conseiller. Allez, prêts à plonger, je vous emmène. Et j’ajoute un « teaser » des cascades où nous allons tout à l’heure. A+ (et regardez bien, il y a même quelques tiges vertes couverts de glace, pas chaud au fond !!!)

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Plus haut, plus froid, toujours aussi beau !

Aujourd’hui excursion. Le temps est passablement couvert, le soleil est, pour une fois, rare, et le restera toute la journée, sans pluie. Nous partons dès 9h dans le beau minibus Mercedes du camping conduit par le patron. Il faut d’abord traverser Marrakech ce qui n’est pas rien et demande des talents de chauffeur marocain. Quelques kilomètres plus loin nous attaquons les parois du haut Atlas (4167m) par une petite route sinueuse. Au-delà du barrage de Lalla, les faces enneigées envahissent le décor de fond du plateau de Kik et de ses cultures en terrasses et notre guide nous fait voir de loin les structures de la station de ski de Oukaïmeden.

Puis nous prenons à gauche la route qui remonte la vallée de l’Ourika. Nous arrivons au fond de vallée sur le coup de midi pour déjeuner, heureusement en intérieur, il fait un froid de loup, peut être 4 ou 5° maxi (nous sommes à plus de 1400m). Tout est pensé ici pour l’été et la recherche de fraîcheur, les restos se succèdent sur la rivière, réellement les pieds dans l’eau tables et chaises sont parfois directement posées dans le lit de la rivière. Après déjeuner nous faisons une courte balade dans le village très touristique avant de reprendre notre bus et de rentrer au camping vers 16h30. (Rappel, pour profiter au mieux des photos des galeries, n’hésitez pas à les cliquer pour les mettre en plein écran)

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Presque au bout

Mer, mer, cria Anne qui depuis quelques heures occupait la fonction de vigie, debout sur le plan de travail, la tête passée au dessus du toit par le lanterneau de la cuisine. Ouaf, ouaf répondit le chien qui dormait sur sa banquette. Ah non le chien n’est pas du voyage, je n’arrive pas à m’y faire…

Très bien dit le commandant (oui, moi …) en tirant sur sa bouffarde électronique, nous allons mouiller ici pour la nuit. Affalez la grand voile et jetez l’ancre, parce qu’il n’y a pas de raison que seuls les marins aient droit à des mots que personne ne comprend. Et le camping car s’arrêta.





Ceci mettait un terme à notre troisième journée de route. Partis ce matin de Bejar apres une nuit tranquille, nous arrivions vers midi à Merida. Comme indiqué sur park4night, l’aire est toute proche des monuments. En fait d’Espagne, nous étions plongés au cœur de la Rome antique. Donc d’abord le Circo, disons un stade immense, comparable à celui d’Olympie quoique plus destiné aux quadriges.

Ayant vu, nous primes (d’ancienneté) le chemin du théâtre. Quelle ne doit pas boire surprise d’en trouver 2. D’abord un theatro qui était consacré à ce qu’on appelle chez nous « les jeux du cirque » et juste à côté l’amphyteatro, le plus beau théâtre romain que nous ayons jamais vu.

Je vous laisse avec les photos le reste est dit au début, mais si, suivre un peu. A demain nous sommes au Puerto Santa Maria, près de Cadíz, enfin Cadix si vous voulez. Vous pouvez en savoir plus sur Merida ici :

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Rattrapages, la fin

La fin du moins j’espère. Je me croyais à jour et voilà que lors d’une journée a priori vide j’ai encore pris un jour de retard. Tout ça à cause d’un méchant coq qui nous a gâché la nuit précédente, déclenchant une grosse sieste lors de cet après-midi libre. Voici donc le micro récit en images de cette journée presque vide. Le coq et ses compagnes, la carriole du marchand de primeurs (qui patrouille tous les jours dans le camping la suite) et un paon qui cohabite avec les gallinacés.

Mais le vrai rattrapage à faire, c’est hier. Rentrés trop tard, trop fatigués, pas eu le courage. L’objectif était le palais de Bahia à Marrakech. Objectif atteint grâce à la navette du camp. (100dh pour 2, AR). Vous trouverez toutes les explications sur ce palais sur n’importe quel moteur de recherche, je ne me lance donc pas dans des discours qui ne seraient que des copier-coller, voici tout de même mes images. Beaucoup de photos de plafonds attention aux torticolis. En sortant de là nous avons fait un petit tour par le Mellah, quartier juif qui jouxte le palais ; c’est assez proche d’un souk mais quand même différent. Nous avons ajouté un petit passage par la Pâtisserie des Princes avant de reprendre la navette.

Reste à parler d’aujourd’hui, je m’y colle tout de suite en espérant finir en soirée.

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Rattrapages, la suite

Donc nous en étions restés au 27, en soirée à Eldjadida. La nuit fut correcte malgré la circulation et une grosse averse en tout début de matinée.

Forts de notre expérience de la veille, nous nous regroupons dans un camping-car pour nous rapprocher du centre. Une fois stationné sans problème dans les rues calmes nous partons à la découverte de la citadelle ancienne de El jadida.  Elle a été construite par les Portugais et son point remarquable est une citerne au plafond voûté soutenu par des piliers gothiques. Malheureusement le monument est en travaux et nous ne pouvons le visiter ; nous en joignons quand même la photo. La promenade dans la citadelle et ses remparts est néanmoins un moment fort agréable, même s’il reste beaucoup de travaux de rénovation à faire.

En sortant de la citadelle nous passons quelques minutes dans le souk pour procéder à quelques achats de nourriture courante puis nous regagnons les camping-cars et nous prenons la route pour Marrakech. Sur le bord des routes nous voyons des prés plein de fleurs jaunes et de vaches. À l’approche de Marrakech nous retrouvons des installations courantes dans les villes dont nous n’avons pas encore parlé les « coffee cars ». Ce sont des voitures de type Kangoo dont les portes arrières sont largement ouvertes pour permettre l’accès à des machines à café modernes.

Hier 29, après une bonne nuit au camping, nous partons en taxi pour Marrakech 100Dh pour 4 ( il ya presque 10 km). Il nous dépose au jardin Majorelle qui est notre objectif principal. Une grosse demi-heure de sortie pour des billets plutôt chers (150 DH), puis presque 2h de promenade avec pas mal de monde. Nous repartons à pied en fin de matinée pour le place Jeema el Fna, la plus célèbre de Marrakech, trop célèbre, trop de monde, trop de sollicitation, nous sommes des porte monnaie à pattes et tout le monde veut profiter de notre richesse. Heureusement nous avons trouvé avant d’arriver un petit café tout simple tenu par un jeune couple sympa où nous avons déjeuné au tarif marocain 180Dh pour 4. Alors un petit tour rapide dans l’immense souk, nous reprenons le taxi pour rentrer vers 17h. Aujourd’hui nous restons au camping, donc a priori, pas de publication prévue. A demain peut être…

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Rattrapage

Bonjour et toutes mes excuses pour l’absence de 3 jours… Rien de grave, juste une petite crise de flemingite, désolé

Résumons je vous ai quitté sur « demain visite de Safi, c’est effectivement ce que nous avons fait le 27. Petite balade dans les rues très calmes (c’est vendredi) où les commerces ouvrent très progressivement. Nous n’avons pas pu voir la forteresse, bloquée par des travaux. Bord de mer, remparts, jolies portes, quelques menus achats et retour au camping car. Ah si quand même, un grand événement, il a plu, assez fort, ce matin tôt, le ciel est chafouin, mais nous échappons à la douche, seul problème, il faut bien regarder où on met les pieds.

Nous quittons Safi par la côte Nord. Un très joli coup d’oeil sur la ville. Nous continuons sur la R301, une route de rêve pour les yeux, un peu moins pour les oreilles vu son revêtement pourri. Sur le coup de midi nous arrivons à Oualidia petite ville très touristique grâce à sa magnifique lagune. Un des inévitables marchands à la sauvette nous vend des soles magnifiques pour une misère, sitôt acquis, sitôt mangé.

Plus loin, la route, toujours « sonore » est au moins aussi belle, la lagune se poursuit sur des kilomètres. Quelques dizaines de mètres en contrebas s’étalent marais et champs très riches de cultures maraîchères ( carottes, chou-fleurs, pommes de terre, citrouilles) et les carioles à cheval ( ou âne) et les camions se succèdent pour les transporter, alors que l’Océan brode toujours ses vagues blanches sous le bleu du ciel. Nous arrivons ainsi à El Jadida où toute trace de camping a disparu. Un surveillant de parking nous installe avec  » les autres » sur le bord de la promenade de front de mer pour 30 DH. Pas le choix. Après une fraîche promenade (il y a du vent et plus de soleil) nous nous en installons comme on peut pour la nuit. on verra demain !!!

Bon, il est tard, demain c’est calme je vous ferai la suite

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On (re)passe au vert !!!

Ce n’est pas que nous ayons pris l’habitude de griller les feux rouges, mais depuis presque un mois, nous sommes plus habitués de voir les bleus du ciel et de l’océan emballés dans le beige plus ou moins rosé des sables. Et voilà qu’aujourd’hui, le vert que nous avions cru perdu est revenu, d’abord une forêt plus dense que les champs d’arganiers, sans doute conifères, borde la mer avec insistance, puis des champs bien verts avec même quelques vaches apparaissent autour des villages.

Et soudain une tâche grouillante surgit, c’est le souk hebdomadaire Khmis Olad ou du moins c’est ce qui est écrit. Nous nous arrêtons à la sortie. C’est un fouillis invraisemblable de stands. On vend de tout. Des animaux (vivants) des équipements (cordes, filets, habits, barbecue artisanal de récupération), des légumes (pomme de terre, choux, carottes, navets,…), des fruits ( à peu près exclusivement pommes, oranges et clémentines par camions entiers) , épices, fruits secs, paille et foin en bottes et même des oeufs qu’un petit malin de 10 ans cale avec de la paille dans un sac plastique faute de boite adéquate. Bref, un très bon moment au milieu du petit peuple marocain dans sa vie de tous les jours.

Nous finissons d’arriver au camping de Safi avec une traversée difficile de la ville encombrée. Cet aprem, certains sont partis voir les potiers. Je reste au camping pour un peu de maintenance

Demain balade à Safi. Juste un truc avant de publier : il y a longtemps que nous n’avons pas eu de commentaire, pourtant les stats nous disent que vous êtes nombreux à lire : pas de question ? ça vous va comme ça ? Qu’est ce qu’on peut faire de mieux ? Merci

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