Amtoudi-Mirleft

iti 03-1414 mars 2020, 132 km
Au programme :

Par des routes désertiques, nous traversons Guelmin Wilaya de la région, puis nous pourrons nous arrêter à Sidi Ifni pour découvrir son marché aux poissons. Nuit en camping en bord de mer.

Le récit de la journée :

Bonjour ! Est-ce que vous sentez cette odeur ? Est-ce que vous entendez ce bruit ? Non, ce n’est pas l’odeur de la solution hydroalcoolisée, ce n’est pas pas le bruit feutré d’un cabinet médical, rien de tout ça bande de monomaniaques ! C’est l’odeur de l’océan, ce parfum indéfinissable, qui nous fait dire qu’on est là et que c’est bien. C’est le bruit de l’océan, si fort, si tonique, si puissant qui nous fait dire que rien ne lui résistera et que nous allons bien dormir.

Mais qui parle de dormir, nous sommes à peine revéillés. Il n’est guère plus de 7h, et on sent bien dans nos os et nos muscles que les folies de la veille ont fait le nécessaire pour nous rappeler que nous n’avons plus 20 ans. Mais nous prenons tout de même la route peu après 9h pour aller voir plus loin, le but c’est toujours le chemin. Le chef a dit « n’écoutez pas votre GPS, écoutez moi, moi » ; alors on a pris à gauche pour éviter le passage par Bouizakhane et aller vers Fask. Pourquoi pas ? La route n’est pas pire qu’avant hier et bien moins passagère, on se balance tranquillement par Fask, qui sera le point le plus Sud de notre voyage, jusqu’à Guelmim où nous retrouvons une bonne partie de nos compagnons devant l’hypermarché « Marjane » où nous reconstituons quelques stocks essentiellement alimentaires.

Mais Guelmim est une grosse ville où a lieu aujourd’hui un grand souk avec marché aux dromadaires. C’est toujours un plaisir de retrouver cette foule heureuse et suractive en train d’échanger tout et n’importe quoi.

Nous repartons à l’ouest sur une route « à l’occidentale » qui n’en finit plus de descendre vers la mer. Les figuiers de barbarie sont ici clairement plantés et les écoles toujours aussi colorées. Nous arrivons vers 13h au bord de l’océan et à 13h20 nous sommes à Legzira pour déjeuner (sous le coup de la faim, on a oublié le marché au poisson). La vue est à couper le souffle et quand on s’approche on découvre d’abord la plage tout en bas, et une fois là bas, l’arche, stupéfiante. A pied, en quad ou en dromadaire (nous ce fut à pied, merci à Christian, Geneviève, Gérard et Maryvonne de nous avoir permis d’insérer leurs portraits, avec un salut amical à leurs familles qui nous suivent), les touristes vont voir cette bizarre perforation d’un bizarre « rocher », c’est très beau, le sable est chaud et l’eau pas trop froide.

Nous arrivons à la destination toute proche peu après 16h. Le chef avait bien dit que c’est un très beau camping et qu’on y mange fort et bon …

Mais il est tard, Monsieur, il faut que je rentre chez moi (Jacques Brel, Ces gens là).

Et demain ?

Par une route longeant la mer, nous rejoindrons une station balnéaire. Au cours de cette journée nous pourrons, à notre guise, aller flâner sur la promenade aménagée en bord de mer et découvrir des grottes où séjournent les pécheurs.

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