Une île de l’île

Donc nous étions ce matin au bord de la mer ; j’ai un scoop : nous y sommes toujours. D’après les cartes nous avons tout de même changé de mer, passés de la Méditerranée à la mer de Sardaigne.

Nous reprenons vers le Sud la route tourmentée, mais excellente qui suit parfois le bord de mer, puis coupe en travers et revient, comme prise de remords ; on monte, on descend, on tourne à droite, à gauche, ah, je vous garantis qu’on ne s’ennuie pas. Et puis souvent on ralentit, presque à l’arrêt, le temps d’un coup d’oeil, d’une photo, 300m plus loin, on s’arrête, on refait les photos, on repart, la circulation est limitée, tout est simple finalement …

En fin de matinée, on arrive à Iglesias. Jolie ville accueillante, jolis monuments, on visite un peu, mais la ville se vide, très vite pour la pause de midi, on est surpris, pourtant chez nous, ce n’est pas si différent.

Après déjeuner, nous reprenons la route en direction de Sant’ Antioco et sa « capitale » éponyme. Tout avait l’air de bien aller, après un isthme étroit, une vue très proche de celle qu’on a de Balaruc vers Sète sur le bassin de Thau. Et puis un pont, assez petit, nous voici sur l’île de l’île.

Sauf que pour sortir de la ville, il a fallu encore une fois traverser un centre ville étroit et sinueux et qu’à un moment, virage à gauche à 90°, mais une voiture est garée dans le virage et donc, ça ne passe pas, mais alors pas du tout. Après observation, étude, intervention du chauffeur d’un triporteur qui nous explique qu’on n’a qu’à faire demi tour et prendre à gauche la rue encore plus étroite, soudain JC nous fait un miracle ; non, pas ce JC là, le nôtre, le mari d’Annick quoi, suivez un peu : en regardant la voiture stationnée, il s’aperçoit (ou il décide, après tout, les miracles …) que non seulement elle est ouverte, mais les clés sont dessus ; il suffit donc de la reculer d’une dizaine de mètres et on passe avec au moins 4cm de chaque côté, le grand confort. De ce long paragraphe, il n’y a aucune photo, désolés.

Nous voilà donc arrivés peu après à Calasetta, après un arrêt vidange dans une sorte de camping avec poules, oies, bélier, assez original, et parfaitement efficace pour nos opérations de vidange/plein d’eaux diverses. Une jolie ville, toute en quadrillage, toute en bleu ciel et blanc, avec un port qui fait la liaison avec l’île de San Pietro, reposante après les villes serrées vues précédemment.

Il nous reste encore un peu de temps, alors nous descendons par le Sud Ouest avant d’obliquer à l’est, pour arriver à Maladroxia où Park4Night nous promet une nuit calme, promesse qui, à l’heure où nous écrivons, semble en bonne voie d’être tenue. Nous sommes à notre point le plus sud, mais tout de même presque à la hauteur de Palerme, Sicile.

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