Bonjour, vous nous avez manqués ! Je ne sais pas si nous n’avons pas été bons ou si on n’a pas eu de chance, mais voilà, pas de connexion depuis le 1er septembre, c’est pas toujours simple le PPI !
02-09-2018
Nous vous avons quitté, sauf erreur le soir du 1/9 à Piatigorsk (RUS) alors que nous nous apprétions le lendemain matin à franchir la frontière entre la Russie et la Géorgie. Vous allez être surpris, car côté frontière, c’était beaucoup, beaucoup mieux, à peine plus de 3h, incroyable, des gens sympas qui faisaient leur boulot, de façon à peu près moderne et hop. Le lieu aussi était surprenant après les nombreuses platitudes désertiques de l’Asie Centrale : venues de loin d’abord, puis de plus près, de majestueuses montagnes s’imposent à nous et c’est le Caucase qu’il va falloir franchir à 2500m d’altitude. Le poste frontière est niché à l’entrée d’une gorge étroite au pied du grand col. Attention, ne pas se tromper, il y a un autre passage plus au Nord où le GPS aimerait bien vous envoyer, mais il conduit en Ossétie du Sud, qui n’est pas la Géorgie, sauf que, mais … allez donc lire.
Donc, après la frontière, escalade du col, petit arrêt sur un site karstique assez curieux, puis une jolie station de ski Géorgienne, et l’arrivée à Mtskheta, une très jolie ville proche de Tbilissi. Auparavant, nous avons rencontré un motard du 87 qui n’avait pas parlé français depuis bien longtemps, puis vécu une tentative de record de la bêtise (je mesure mes mots …) : imaginez un problème compliqué de travaux, circulation alternée pas longue mais étroite, pas mal de camion, des voitures, quelques camping-cars et aucune régulation du passage alterné. Les camions ne passent pas assez vite et des voitures commencent à faire une seconde file (dans chaque sens), puis une troisième, peut-être même une quatrième ; à un moment, un chauffeur de poids lourd décide qu’il passera et avance face aux 2 ou 3 voitures de front en face … et tout s’arrête, on se regarde, on se fait la gueule et rien n’avance pendant une grosse demi-heure, le temps qu’il faut pour que d’autres conducteurs descendent expliquer fermement aux têtus que la récré est finie et qu’il faut bouger, à savoir les plus « à gauche » vers l’arrière (je n’en suis pas suis trop loin et trop étranger). Bilan 55 minutes pour faire 150m, un record ! On a croisé deux voitures de police quelques kilomètres plus loin ; jamais trop tard ? en tout cas trop tard pour les photos, désolé ! Mais il y en d’autres :
03-09-2018
Nous partons en journée de visite autour de Tbilissi ; nous commençons à pied par le très joli village ancien de Mtskheta
Puis nous allons au « mont de la croix », juste en face.
La suite nous entraîne à Tbilissi, une délicieuse capitale à visage humain qui mélange avec bonheur structure ultra modernes et monuments anciens
Mais un des points célèbres de la Géorgie, c’est le vin, que nous allons déguster, puis après cet « apéro » particulier et un déjeuner typique très copieux, nous reprenons la balade à pied. Tbilissi est la ville des balcons, même les remparts en ont été parés maintenant que l’ennemi ne risque plus venir, enfin au moins pas par là ! Il y a aussi des sculptures aussi bizarres que décoratives et surtout une télécabine qui permet d’accéder au château d’où nous redescendons à pied, nous libérant de quelques unes des calories précédemment engrangées. Il ne reste plus qu’à repasser par le « cellier » pour prendre nos achats de vin et glisser jusqu’au bus qui nous ramène à notre parking.
C’est sur ce parking que nous fêtons aussitôt, malgré la nuit qui commence, l’anniversaire d’Anne, dans la bonne humeur et l’amitié.
04-09-18
Nous reprenons la route, où les destinations sont systématiquement écrites en alphabet Géorgien, mais aussi en alphabet latin, merci les gars, ça nous soulage, parce que c’est pas du chinois, mais pour nous, pas mieux ! Nous arrivons assez vite à Gori, célèbre pour avoir vu la naissance du second (ou premier, selon les goûts) boucher à moustache du 20ème siècle ; il y a aussi une assez jolie forteresse, et nous faisons quelques courses. Plus loin, on vend des drôles de pains, un gratuit pour 5 achetés, mais nos stocks sont au top. Une très longue descente nous permet d’apprécier les fameuses jarres qu’on utilise ici pour stocker et faire vieillir le vin. Nous avons malheureusement l’occasion de tester la rudesse de conduite de Géorgiens ; même si la vieille Lada (?) est bien inoffensive, le fourgon blanc, lui s’est généreusement frotté contre notre coin arrière pur nous doubler, on s’en tire avec des « traces », mais la conductrice a eu une sacrée émotion ! Aussi, lorsque nous arrivons à la Mer Noire, un petit bain est bienvenu dans une eau très chaude, presque trop !
05-09-18
Et nous voici à aujourd’hui, enfin à jour !
Comment dire ? on n’a pas beaucoup pensé à vous, on a eu à faire ; d’abord une liaison matinale (à la bourre encore !) vers Batumi, puis un passage de frontière (Géorgie-Turquie) ; elle est jolie cette frontière, quasiment sur la plage, ça change un peu. En plus assez rapide, moins de 4h … puis 300 km au bord de la mer ; déjeuner, baignade, route sans histoire, 4 voies en bon état, pas trop de circulation conducteurs décontractés, police discrète, une journée sans histoire, donc (presque) sans photo, pardon, on fera mieux demain, surtout qu’on a de la connexion apparemment sans problème désormais.
A demain donc, 380 km encore en bord de mer, chouette !