5 août 2018, au programme :
Etape de liaison de Dunhuang à Hami.
Distance parcourue ce soir depuis Paris : 15560 km
Le récit de la journée :
Une journée en descente ; enfin, d’abord, on est remontés à 1850m, et finalement on arrive à 735m ; et c’est bizarre, quand l’altitude descend, la température monte, peut-être pour compenser … ? donc 28° à 22h dans notre chambrette … 400 km d’autoroute facile, en presque très bon état, pour une grosse centaine de Yuan (15-20€) de péage comme chaque jour et le fuel à un peu moins d’un Euro.
Bon quittons les chiffres. Nous partons de Dunhuang/Mogao, plein terroir de vignoble, il y a eu des tests très satisfaisants hier soir, et demain ça continue. Oui, il y a aussi des melons, entiers ou séchés au soleil, c’est très bon, et puis de séoliennes aussi, plus indigestes, mais tellement nombreuses sur tous les horizons. La route dans le désert avec ses infinies nuances entre rose et ocre et parfois gris presque noir, est une merveille. Mais nous avons eu de la chance, parce que Philippe nous a annoncé hier soir que des pluies torrentielles avaient coupé route et autoroute dans le désert ; d’après ce que nous avons vu, nous avons eu un timing de rêve parce que tout était ouvert, mais les restes des masses de sable ayant envahi l’autoroute ne laissent aucune ambiguïtés, il n’a pas dû faire bon être là au mauvais moment, il y a … 24h ? 48 h ? pas plus, on parle de plusieurs morts !
Nous arrivons à destination peu avant 17h, mlgré la signalétique qui ne comprends plus de carcatères « latins », merci Mr GPS ; briefing, anniversaire, apéro, on revient aux vraies valeurs du groupe. On parle pas mal de sécurité, elle est visible, palpable, assez bon enfant, mais quand même et on se soumet gentiment aux fréquents contrôles, toujours faits avec le sourire, on sourit aussi de voir notre prénom enregistré à la place du nom, peu importe, le plus dangereux que nous transportons c’est quelques caractères un peu forts, uniquement menaçants (et encore, pour quelques secondes ou quelques mots) pour leurs conjoint(e)s ; sur le PPI, il flotte souvent un vent de divorce, du genre raccommodé dès avant l’oreiller, fait trop chaud …
Bonne nouvelle, on a perdu la 4G, mais on a toujours de la 3G, pourvu que ça dure !