Jiuquan – Dunhuang 400km

3-083 août 2018, au programme :

Etape de liaison de Jiayuguan à Dunhuang.

Distance parcourue ce soir depuis Paris : 15155 km

 

Le récit de la journée :

Chaude journée. Nous voilà partis dès 8h (lever 6h15) pour aller voir le début de la muraille à Jiayuguan. Non, nous ne savons toujours pas ce que c’est que le parc écologique, sauf que nous avons dormi dedans, ce qui devrait suffire à sa pieuse conservation non ?

Il y a encore ce matin une voiture de police pour nous ouvrir la route dans la traversée de Jiuquan et des policiers sifflant aux carrefours. En prime, nous avons un chinois dans le camping-car. Je n’ai pas retenu son nom, pardon, c’est le reponsable du tourisme de Jiuquan, qui comme d’autres responsables de la grandiose opération d’hier a eu envie de faire l’étape avec nous, on les a répartis dans les véhicules « officiels » ; il est très gentil, mais ne connait qu’une dizaines de mots d’anglais, ce qui ne permet pas une communcation riche, même avec l’aide des traducteurs automatiques des smartphones. Mais bon, il a beaucoup dormi, un peu téléphoné et surtout tenu à nous inviter à déjeuner à midi, petit resto ultra simple, mais délicieux, c’est encore pas aujourd’hui qu’on va maigrir !

Mais revenons au matin ; après une vingtaine de kilomètres, arrêt général à Jiayuguan pour voir l’extrémité ouest de la muraille ; mais là où en 2010, vers 18h, nous nous étions garés sur l’immense parking vide au pied du mur, pour visiter seuls le site, il faut nicher les 22 bahuts dans un trou de souris d’où le premier sortira en dernier et marcher assez loin pour pouvoir commencer à conquérir notre place au milieu des milliers de touristes chinois, ce qui donne une idée assez précise de la croissance du marché touristique en Chine, deux chiffres sûrement, et des gros ! Pensez, il y a même une zone fumeur en plein air, une première ici où on fume un peu partout (et surtout dans les toilettes publiques). Mais que ne ferait-on pas pour voir LA brique, celle qui est restée « en rab » quand on a fait la construction et qui a coûté la vie à l’architecte qui avait promis que pas une brique achetée serait inutilisée.

Nous reprenons vers 11h30 le parcours du « corridor ». Selon nos guides et l’histoire, nous sommes déjà sortis de la Chine historique pour entrer dans les « nouveaux territoires », mais je ne crois pas que les habitants de Dunhuang soient de cet avis, après demain, ce sera une autre histoire. Il faut bien dire que ça ressemble fort à un désert : une route, un autoroute, une voie ferrée, deux énormes lignes électriques, deux lignes montagneuses, tous les30 km, une tâche verte qu’on pourrait facilement baptiser oasis, l’altitude qui descend (1100), la température qui monte (28° à 22h) et puis quelque chose qui ressemble à rien, de la terre ou du sable, quelques herbes jaunes, quelques cailloux, quelques centrales à béton, et rien, c’est tout ; ah non, des éoliennes, à foison, et des panneaux solaires aussi. Nous arrivons rapidement à Dunhuang vers 17h, repos, papotages, rangements, jeux d’eau, briefing, apéro groupe improvisé le retour bien apprécié, dîner, blog, dodo, demain départ 7h30.

Et demain, journée de repos à Dunhuang. Enfin on vous dira si c’était du repos.

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