17 Juillet 2018, au programme :
200 petits kilomètres pour aller jusqu’au poste frontière de Erlianhot (ou Erenhot) ?
Distance parcourue ce soir depuis Paris : 11050 km
Le récit de la journée :
Nuit perturbée, non pas par un matche de foot, mais par un violent coup de vent. C’était une nuit chaude, donc tout était ouvert, donc tout fermer, et attendre dans le camping car qui se balance et grince … Résultat lorsqu’on se réveille à nouveau, il est 5h, on avait dit 5h30, yaourt, départ, ce sera 5h, vrai petit dèj, départ ; un peu fatigués quand même, on va traîner ça toute la journée …
Le Gobi brille de tous ses feux sous le soleil levant, le vent est à peu près tombé d’ailleurs, il y a quelques lacs d’eau de pluie encore et un velours de vert un peu partout ; des troupeaux profitent de l’eau abondante, on descend progressivement, avec des rechutes, de 1300 m à 900 et à 9h, toute la troupe est au point de rendez-vous à l’heure dite, 9h et se range par ordre de numéro pour faciliter le travail des douaniers (et, on espère, le raccourcir) ; rien de spécial dans la zone de douane (entrée à 9h20) à part les forcenés (mongols) qui cherchent à tout prix de gagner une, deux, dix places, en force, à l’esbroufe, les yeux dans les yeux, « ton plastique vaut plus cher que ma tôle, laisse passer ! » … Puis papiers, files d’attente, tampons, retampons, sortie de Mongolie 11h20, entrée en Chine, tout fini 13h50 ; enfin tout … nous abandonnons nos camping-cars aux fonctionnaires chinois, nous les récupérons demain, si tout va bien, avec nos permis de conduire (pas besoin de visite médicale cette fois) et nos plaques minéralogiques provisoires. A suivre donc. Nous quittons la zone frontière en bus pour un hôtel où nous passons la nuit ; retrait de liquide chinois (7 à 8 yuan pour 1€) achat de cartes SIM, paramétrages de GPS et téléphones, bref une bonne dose de galères pour nous et nos guides. Un bon repas offert par l’organisation clôture la soirée de façon agréable.
Peu d’images, mais voilà quand même. 21h15, 2ème douche, blog, dodo.
Bizarre ce rapt de véhicule. Fouille oui mais en présence du conducteur responsable. Que font-ils avec ? Où passeront-ils la nuit ? Qui montera dedans ? Des objets disparaitront-ils ? Bref (!) une série d’interrogations dont vous aurez la réponse sans doute avec vos expériences.
C’est banal et répétitif mais encore une fois merci pour ce travail qui n’est pas inutile !
Bonne nuit !
Et à demain !
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Bonjour,
Merci pour votre intérêt et vos commentaires, c’est agréable de savoir qu’on travaille pour « des gens » !
Excusez moi, j’étais fatigué hier soir et je n’ai pas beaucoup détaillé (comme souvent oui !)
Rapt n’est pas le mot, gage irait mieux sans doute. Nous avons laissé les véhicules mais pas les clés. Les visites ont été faites hier, en notre présence, avec beaucoup de courtoisie et de discrétion, disons des visites assez formelles. La nuit des bahuts s’est passée en zone de douane sous très haute surveillance (caméras partout). Nous n’avons aucune inquiétude de disparition.
Le résultat de la nuit sera une évaluation de leur valeur et le versement par l’organisation d’une caution égale à la moitié de cette valeur. Caution qui sera restituée lorsque tous les camping-cars seront ressortis de Chine à l’identique de leur entrée.
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