16 Juillet 2018, au programme :
Journée libre à Sainshand.
Distance parcourue ce soir depuis Paris : 10820 km
Le récit de la journée :
En fait, cette fois encore, la journée libre a été non pas prisonnière, mais quelque peu organisée. Comme à Terelj, les voyageurs se sont répartis dans un minimum de camping-cars et nous sommes partis en deux groupes avec une voiture guide.
Mais je vous dois le récit d’hier, je n’ai pas oublié, commençons par là !
Il était bien tôt parait-il quand la pluie a commencé à tomber ; moi, elle m’a réveillé vers 4h et j’ai très mal dormi jusqu’à l’heure du réveil. La descente du camp jusqu’à la route était déjà un peu périlleuse. Plus loin, nous prenons la route, assez agréable et en debut d’après midi, le temps s’arrange un peu et nous arrivons au sec à Sainshand vers 16h30. Je dois prévenir mes anciens compagnons du Paris-Pékin 2010 (et même de 2012) qu’ils vont avoir un choc en regardant les photos ci-dessous : pas de piste, pas de sable, pas de tôle ondulée, pas de champ de pierres, pas de sol pelé marron, non, juste une jolieroute qui se balade sans beaucoup de trafic au milieu d’un sol plutôt humide où le moindre repli se couvre de vert … C’est un peu frustrant, mais c’est très beau !
Une fois arrivés à Sainshand, nous avons le temps de faire un tour, nous somme sur la colline qui domine Sainshand et c’est très joli :
Le soir, vous ne le saviez peut-être pas, mais on a gagné (vers 1h du matin) !
Aujourd’hui donc, départ décalé à 10h pour permettre aux fans de digérer la victoire. Temps magnifique, la chaleur est là, sans doute pour quelques semaines … 30 au départ, nous irons à35 une bonne parie de la journée. Nous parons dans le Gobi, toujors par une jolie route (une autre) et très peu de monde ; les teintes sont merveilleuses, des lacs trsètemporaires changent la « gueule » du désert, le moindre point bas, s’il nest pas innondé s’est couvert de vert tendre …
D’abord le monument du Scorpion, puis le monastère de Khamar ; petit pique-nique et nous allons au centre énergétique de Shambala, sans doute un noeud tellurique, il parait que les boussoles y fonctionnent mal, puis vers un site de grottes pour la méditation des moines. En y allant, Jean Noël s’enlise et entre dans le bêtisier de l’été aux côtés de Lloris, ce qui n’est pas un mince honneur ; heureusement Dieter est là pour le sortir !
Et demain, étape de liaison de Sainshand à Jining, passage de la frontière chinoise, aïe aïe aïe ! 460 km
Super photos… J’ai hâte de voir le film !
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