Le 7 nous nous réveillons sur notre bivouac rustique de très très bonne heure, 4h du matin. Il faut partir à 4h 1/2 pour arriver tôt à la frontière. Le soleil se lève à peine, il y a de merveilleuses lumières.
Je ne reviens pas sur les pénibles moments qui suivent, l’attente interminable, … je vous ai raconté ça en direct. Je vous ai quittés au moment où nous passions en zone Mongole. Ce ne fut pas mieux que la zone russe, mais à 13h pile, nous sortions en Mongolie, juste 7h, une bonne moyenne.
Il ne nous restait guère qu’à gagner le bivouac du jour au bord du lac salé près de Darkhan. Une merveille de nature à l’état pur, la Mongolie dans toute sa splendeur ! Nous arrivons tôt malgré les routes mongoles toujours aussi difficiles, revêtement fatigués, trous « naturels », trous « cultivés » (des trous naturels délimités à la disqueuse, débarrassés de leurs matériaux instables et en attente de rebouchage) ; la conduite nécessite une tension de tous les instants. Nous avons malgré tout le temps de nous installer tranquillement et de nous promener sur le lac salé (non pas au bord, « sur », il n’y a pas une goutte d’eau) et d’admirer les facéties du soleil et des nuages sur le paysage.
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