Le plat de résistance du jour est la visite d’un des joyaux du tourisme Bulgare (selon les guides) ; Nessebar. Mais voilà, ici comme ailleurs, l’attraction qu’exercent les merveilles des siècles passés sur le touriste attire aussi comme un aimant tous ceux qui veulent profiter de la présence des portefeuilles à pattes pour les soulager un peu en échange de menue verroterie. Nous sommes désolés de dire ça à propos d’une ville bulgare qui a dû avoir un charme fou, et il ne manque pas, chez nous, de lieux qui pourraient recevoir les mêmes qualificatifs.

Bref, c’était un peu décevant, même si les photos ne le montrent pas, car nous n’avons voulu photographier que ce qui est beau. Le gros point noir c’est que chaque maison est équipée au rez-de-chaussée d’un commerce, qu’il y en a des dizaines identiques, proposant les mêmes produits, aux mêmes prix, sans parler du racolage des vendeurs, ni des restaurateurs bien sûr.

Mais si l’on garde les yeux au dessus du rez de chaussée et sur les 40 églises, c’est joli comme tout, dans un site privilégié de presqu’île et on y mange bien, du poisson ça change, c’est un peu plus cher, mais très raisonnable et les bulgares sont toujours aussi gentils.

Le mieux est sans doute de vous laisser avec les photos.

En fin d’après-midi, le post-briefing traduit une alliance improbable entre Bretagne et Franche-Comté ; il y a notamment une Francomtoise qui parle de la crêpe vosgienne (oui, la même qu’hier) pour dire qu’elle est si fine qu’elle n’a qu’un côté et une Bretonne qui s’est improvisé une coiffe innovante avec les moyens du bord, c’est vous dire l’ambiance qui règne ici et la dégustation de produits locaux se poursuit pour le plaisir de chacun ; prochaine étape demain : le Sud ; non nous ne rentrons pas, je parle du post briefing … oui l’apéro, si vous voulez !