26Après une bonne nuit à Belgrade, nous reprenons la route … et la pluie. L’autoroute traverse la nouvelle Belgrade et ses immeubles ultra modernes, mais très vite les petits villages et leurs champs de terre noire reflètent un niveau de vie très modeste avec un matériel agricole d’un autre âge. La plaine serbe s’étend, monotone, le GPS indique 120m d’altitude, le trafic sur l’autoroute est faible.
Finalement, nous sortons pour prendre une route plus petite, mais bonne qui va nous conduire à la frontière un peu décalée que nous avons choisie. Décalés, les douaniers le sont aussi, nous nous arrêtons devant la barrière fermée et personne ne semble décidé à s’occuper de nous. Finalement, nous descendons passeports en mains et ça bouge un peu, puis les bureaux se referment sur nos passeports, encore de longues minutes d’attente, puis la barrière se lève, tout va bien. L’entrée Bulgarie est à peine plus tonique, un peu plus souriante quand même.
Le premier kilomètre se passe bien, mais cette route mène en Roumanie et nous devons tourner à droite vers Belogradchik (45 km) ; nous tombons alors sur un véritable champ de trous ; au bout d’un kilomètre, nous décidons de faire demi-tour. La tentative suivante est plus correcte, il faut être prudent, mais on roule. Nous traversons des villages très pauvres habités partiellement par des tziganes à la peau très foncée.
Finalement, nous arrivons sans encombre à Belogradchik ; découverte de ces magnifiques rochers de grès rouge. Nous entrons au minuscule camping pour nous apercevoir que deux camping-cars de notre groupe sont déjà là ; présentation, bavardages, échanges, cette fois, ça y est, notre voyage bulgare est commencé.