Ce n’est pas que nous ayons pris l’habitude de griller les feux rouges, mais depuis presque un mois, nous sommes plus habitués de voir les bleus du ciel et de l’océan emballés dans le beige plus ou moins rosé des sables. Et voilà qu’aujourd’hui, le vert que nous avions cru perdu est revenu, d’abord une forêt plus dense que les champs d’arganiers, sans doute conifères, borde la mer avec insistance, puis des champs bien verts avec même quelques vaches apparaissent autour des villages.







Et soudain une tâche grouillante surgit, c’est le souk hebdomadaire Khmis Olad ou du moins c’est ce qui est écrit. Nous nous arrêtons à la sortie. C’est un fouillis invraisemblable de stands. On vend de tout. Des animaux (vivants) des équipements (cordes, filets, habits, barbecue artisanal de récupération), des légumes (pomme de terre, choux, carottes, navets,…), des fruits ( à peu près exclusivement pommes, oranges et clémentines par camions entiers) , épices, fruits secs, paille et foin en bottes et même des oeufs qu’un petit malin de 10 ans cale avec de la paille dans un sac plastique faute de boite adéquate. Bref, un très bon moment au milieu du petit peuple marocain dans sa vie de tous les jours.


















Nous finissons d’arriver au camping de Safi avec une traversée difficile de la ville encombrée. Cet aprem, certains sont partis voir les potiers. Je reste au camping pour un peu de maintenance



Depuis que nous ne sommes plus que 8 (et qu’il fait toujours assez froid à 19h, on prend l’apéro dans un camping car, oui à 8, ce soir c’était chez nous.
Demain balade à Safi. Juste un truc avant de publier : il y a longtemps que nous n’avons pas eu de commentaire, pourtant les stats nous disent que vous êtes nombreux à lire : pas de question ? ça vous va comme ça ? Qu’est ce qu’on peut faire de mieux ? Merci
Bonsoir,
Oui, je lis tous vos reportages et je vous souhaite bonne continuation.
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