Voilà, voilà. Presque. Après la mer bleue pendant +- 34h, nous avons retrouvé le plancher des vaches et fait tourner les roulettes de notre boîte à bonheur chérie.
Il était presque 11h lorsque nous avons atteint le bout de la file des camping cars « rapatriés » du Maroc. Avant ça, nous avions été inspectés, reniflés par des gros toutous, interrogés, immatriculés, dotés de jolis papiers dûment tamponnés destinés à nous permettre de circuler jusqu’au retour chez nous part l’itinéraire de notre choix à condition qu’il soit le plus direct.
Alors trois beaux motards sont arrivés sur leurs belles motos avec des feux bleus clignotants partout et hop, nous sommes partis une quinzaine après d’autres traverser les rues assez désertes de Sète, tous les carrefours bloqués pour nous, jusqu’au péage de l’autoroute A9, et là roule ma poule, ce qui était sympa en apparence, mais au fond voulait quand même fortement dire « dégage tes roues de chez moi et va confiner ailleurs », ce que d’ailleurs nous ne demandions qu’à faire et que nous avons fait.
Et c’est ainsi que notre si joli groupe a explosé en vol, non sans s’être promis de se ressouder à la première occasion. Il faut dire qu’hier soir à 18h, nous avions improvisé un apéro virtuel sur le pont supérieur avec chansons et tout (tout sauf les boissons bien sûr) qui avait un peu surpris les quelques spectateurs accidentels. Je mettrai peut être des images bientôt. Et le WhatsApp du groupe n’a pas arrêté de la journée, « vous nous manquez » y est une phrase récurrente.
Donc après quelques centaines de kilomètres, un déjeuner près du pont de Millau à une demi-douzaine, 3 contrôles par de très gentils policiers, et le début de cette sensation angoissante dont vous nous parlez depuis quelques temps, nous traversons la France un samedi ensoleillé et c’est comme si c’était un dimanche après midi de pluie, personne, nulle part, tout fermé, quelques voitures se faufilent autour des villes et se mêlent aux camions sur les autoroutes, mais les nationales … 50 kilomètres sans voir UNE voiture, ni un piéton, ni un vélo, ni un tracteur, rien, rien. L’impression d’être dans une de ces dystopies post apocalyptiques que j’affectionne … Oui j’ai déjà dit ça je crois. Enfin voilà, le plein à Brive et puis ça suffit, nous décidons, avec Françoise et Marcel qui nous ont suivis, d’en rester là pour ce soir, le Poitou nous attendra, ne pas trop jouer avec la fatigue, il y a assez de chance pour les catastrophes comme ça. Ça s’appelle St Ybard, nous en avons déjà parlé ici, c’est toujours aussi charmant et nous sommes presque arrivés.
Allez bonsoir !

Dominique et moi sommes heureux de vous savoir de retour ce virus chamboule nos vies de camping-caristes mais il permet de faire ressortir les bons moments passés ensemble., bon confinement, bonne santé . À bientôt j’espère .Nous étions dans le 2ème groupe du 1er Paris-Pekin-Paris.
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La coïncidence sur le Paris Pékin est rigolote : j’ai eu un appel ce matin de notre mecano Thierry ! Merci pour vos souhaits.
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Bonjour je suis une marocaine de buxerolles, votre histoire est émouvante. Bonne route à vous, rentré bien. Prenez soin de vous !
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Merci de votre commentaire, nous sommes rentrés dimanche !
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