Aglou Plage-Tiznit

iti 03-1616 mars 2020, 61 km
Au programme :

Etape très courte pour rejoindre Tiznit et son fameux souk des bijoutiers. Nuit en camping.

Le récit de la journée :

Petite journée annoncions-nous hier. Alors que dire aujourd’hui ? Toute petite ? Mais que dirons nous demain ? Il n’y a pas de grande ou petite journée, chaque jour est selon les goûts de chacun un jour de moins à  vivre ou un jour de plus rempli au mieux, un hommage rendu à la vie au mépris des difficultés rencontrées. Et ce temps en est prodigue des difficultés. Quoique. Soyons un peu décents et relisons l’histoire. Que pèseront dans l’histoire du monde nos petites semaines confinées face à l’assassinat d’un archi-duc en 14 ou la violation d’une frontière en 39 ? Alors aujourd’hui nous avons profité de ce qui était bon en essayant d’oublier ce qui pourrait ne plus l’être. Prudents et responsables bien sûr, mais cigales plus que fourmis quand même, et sans complexe !

Nous avons d’abord refusé la route droite pour prendre la traverse, c’est dire ! A la sortie de Aglou, une toute petite route conduit à la criée. Il y a là un très joli parking bien pratique pour de gros véhicules et même si la criée est aujourd’hui fermée, on peut descendre sur la plage pour voir de près ces maisons troglodytes que nous n’avons pas atteintes à pied hier. D’abord on voit les barques, on est étonnés qu’elles soient remontées si haut. Puis on descend, et on regarde les maisons. Ce n’est pas du tourisme trois étoiles, ça n’a rien de merveilleusement beau ; c’est là, c’est vrai, et ça nous suffit. En partant, nous remarquons qu’un gros poisson, un dauphin peut-être, s’est échoué sur la plage où trois tout petits chiens rodent autour de sa dépouille en se demandant désespérément comment s’affranchir de la dure enveloppe de la peau … La lutte pour la vie est décidément un dur combat.

Nous arrivons à Tiznit, un très grand camping à l’intérieur de la grande ville. Dans l’après-midi, nous allons découvir la ville. Il ne s’agit pas non plus de tourisme ; nous sommes là peut-être pour plus de jours que prévu, alors on apprend ; ici le pain, là le change, plus loin le marché au poisson, ailleurs des souvenirs, des babouches, des bijoux, des fringues, de l’électronique, de la sellerie, … Ok, c’est noté, il y a beaucoup de monde, tout fonctionne, on rentre au camping, le groupe se serre, la vie continue, dans la bonne humeur, sans trop se poser de questions, ici la vie est bien plus statistiquement sûre qu’en France, il fait beau, on s’aime bien, alors pourquoi tout n’irait bas bien ?

Et demain ?

C’est à Tiznit que l’on trouve de vrais spécialistes pour équiper, décorer, aménager notre camping-car. La ville regorge également d’une multitude de curiosités.

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