Session de rattrapage : arriver en Chine

Bonjour ! Ce matin, j’ai décidé de zapper la visite de la Cité Interdite pour mettre à jour le blog, faut-il qu’on vous aime (j’ai déjà visité en 2010 et une matinée dans la chambre climatisée, c’est tentant !).

Pour éclaircir ceux qui se posent des questions (salut les amis), « je » c’est Gil, rédacteur du blog sous la haute surveillance et relecture de Anne, les photos « à pied », Gil aussi, les photos en roulant Anne. Matériel utilisé caméscope Sony FDR AX33 et téléphone Samsung J5 2017.

18 Juillet 2018, remise en route

Nous vous avons laissés tomber là. Le 18, nous nous réveillons à Erlianhot à l’hôtel, avec une matinée à tuer pour attendre les camping-cars ; lever en traînant, petit déj strictement chinois, donc, gloups, pas top, on est difficiles, attente, promenade, shopping (oh les beaux gâteaux !), papotages, bricolages informatiques (pas très concluants) etc … Finalement le signal du départ est donné en début d’aprem, les chauffeurs reprennent le bus pour la frontière, 5 km, retour à l’hôtel en CC ; attendre, encore, que la police vienne (encore) tout vérifier et nous donner plaque minéralogique et permis de conduire (zut, j’ai oublié d’en faire des photos, j’y reveindrai). Nous partons donc assez tard pour Jinning et par un temps cataclismique, vent de folie avec pluie violente.

Nous avons du mal à voir les dinausores dans la campagne, non je n’ai pas bu, on a trouvé ici énormément de restes de ces bébêtes. Mais le désert n’est pas fini, quelques images difficiles dans le jour finissant, nous arrivons à l’hôtel de nuit, on se pose et on dort, demain, ça repart.

19 juillet, on fait le mur

Encore partir vite, rendez-vous à la muraille en début d’après midi. Mais le chemin est pavé d’embûches ; le GPS choisit la route (G110), alors que le RoadBook préconise l’autoroute (G6), mais on ne trouve pas bien l’entrée alors on continue ; nous apprécions de traverser des villages et leurs longues suites de magasins et ateliers, et les innombrables camions qui y stationnent, mais à un moment nous croisons un groupe de camping-cars français ; ce sont les nôtres partis plus tôt, ils sont tombés plus loin sur un chantier où nous ne pouvons pas passer, trop étroit ; la police, discrète, mais présente et serviable, nous conduit avec eux à l’accès un peu caché du G6, très bien.

De l’autoroute, nous admirons le changement de paysage ; le désert est fini, partout des cultures, tout est très très vert, sauf les premiers rangs de rochers qui eux, sur des kilomètres, sont tapissés de panneaux solaires (alors que les éoliennes tiennent le fond de vallée), impressionnant.

Et nous arrivons au rendez-vous à temps pour manger ; enfin presque. Au dernier moment, après plus de 30 mn de bouchon au péage, un peu trop tendus, nous manquons la bonne bretelle (encore un chantier) ; pas grave, prochaine à 4 km, mais elle est fermée, donc 25 km de descente difficile, remonter, sandwich en roulant pour compenser, départ visite retardé, car nous ne sommes pas les seuls, 3/4 ont fait l’erreur ; il y en a même un qui au dernier moment a repris une autre mauvaise bretelle, et donc deuxième tour pour rien, 50 km de mieux ! Il faut dire qu’il y a peu de signalisation en caractère latin, donc la bonne direction est souvent une devinette difficile.

Enfin une bonne rando sur la muraille, au milieu de la foule chinoise, ça détend un peu, surtout que c’est musclé (souvenez vous, la « bravitude », c’était là). Même trajet qu’en 2010, on n’a pas vieilli, tant mieux.

Nous reprenons les CC pour aller à notre couchage nocturne, un joli site en bord de lac, facile d’accès. Sauf que le GPS a choisi un itinéraire qui passe par une propriété privée ou quelque chose comme ça ; au secours, on vient nous chercher, tour du lac dans l’autre sens, on arrive au lac il fait quasiment nuit ; cadeau bonus, au moment des descendre de voiture se détendre un peu un énorme orage, genre tropical ; 15 mn et ouf (deuxième service dans une heure, il faut dire que nous sommes brusquement descendus de 1400m à 120m). Nous dressons vite fait (à l’abri) pendant le briefing le traditionnel apéro champagne de la FFCC et ATO qui fête à chaque édition l’arrivée en terre chinoise ; manger vite, régler les ouvertures pour un max d’entrée d’air sans entrée d’eau, dodo, il fait encore 29°.

20 juillet Pékin, objectif atteint !

Ce titre est idiot, je dis depuis le départ que « le but c’est le chemin », enfin bon.

Nous repartons encore vite du bord de lac tellement embrumé que nous n’en ferons pas de photo, pour gagner Pékin à 70 km ; vite malgré la petite distance, car nous sommes attendus pour commencer la visite, nos organisateurs locaux, prévoient « dense ».

C’est dans cette atmosphère laiteuse que nous entrons dans Pékin, route assez tranquille jusqu’à l’hôtel (4ème périphérique) où nous abandonnons les CC pour le bus, direction le Palais d’été. Nous retrouvons avec grand plaisir ce lieu merveilleux dédié à la longévité et à la tranquillité, même s’il y a beaucoup de monde. Et les petites chinoises, que les parents sont toujours très fiers de laisser photographier, sont craquantes !

Nous reprenons le bus pour aller déjeuner ; très bon déjeuner chinois, plateau tournant, goûts variés, pas toujours facilement identifiables, beaucoup apprécient de retrouver les légumes après la Mongolie qui en a si peu. Puis nous reprenons le bus pour le Temple du Ciel, que nous n’avions pas vu en 2010. La température est encore montée avec le dégagement partiel du ciel, nous sommes très « liquides » et les bouteilles d’eau se vident à  forte cadence. Je retrouve mon goût pour les génies protecteurs de toits, il y en a de très beaux ici. Les chinois se livrent aussi à des jeux plus ou moins identifiables.

Reprenant encore le bus, nous allons jusqu’au Cirque de Pékin où la circulation difficile nous dépose en retard ; spectacle un peu court donc, mais de qualité. La journée se termine par un dîner au restaurant et le retour en bus à l’hôtel. Il faudra encore récupérer les clés de chambre et y transférer nos affaires  ; oui, nous ne couchons pas dans les CC ici, ça tombe bien, il y fait 34° alors que les chambres sont climatisées.

Voilà, je vais essayer de rejoindre le groupe en taxi pour le repas de midi. Au menu de l’après midi, promenade en pousse pousse dans le vieux Pékin, je ne voudrais pas louper ça. Je vous souhaite une bonne journée.

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2 commentaires pour Session de rattrapage : arriver en Chine

  1. Alain et Madeleine Pinard dit :

    Merci beaucoup, Gil, d’avoir pris deux heures pour nous envoyer toutes ces photos, qui d’ailleurs pour celles de Pékin ne sont pas sans nous rappeler le Vietnam. Bises à vous deux.

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  2. annegil dit :

    merci d’être présents et de le dire !

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