Levés de bonne heure (6h30) pour affronter cette dure dernière journée. Il faut refaire les valises avec ce qui a été sorti dans le camping-car, envoyer les pages du 12 et du 13 préparées hier soir, mais restées sur le PC pour un dernier souci de connexion, vider le camping-car, les eaux usées, la cassette WC etc … pour partir à 9h direction Shangaï déposer les camping-cars.
Évidemment, ce sera un peu après 9h, car il faut faire des photos !!!
Route sans histoire, 50 km de plongée dans la mégapole. Nous revenons au parking d’où nous étions partis et remontons (hommes, femmes et valises) dans le bus, direction le vieux Shangaï, après avoir dit au revoir à notre ami « Magic » Wang Ning (nous avons enfin trouvé la façon d’écrire correctement son nom !), à la charmante Chen avec qui nous échangeons les adresses FaceBook … Ah oui, il a fallu aussi faire encore quelques dizaines de photos bien sûr !
Il est quasiment midi quand nous arrivons en ville ; la circulation est toujours aussi difficile et l’air aussi laiteux, bien que le mot soit flatteur vu la nature vraisemblable de ce qui occupe la place légitime de l’oxygène. Nous nous rendons dans un « self » à l’échelle des lieux : sur deux étages (au moins, des tables à perte de vue et un comptoir d’une cinquantaine de mètre proposant plusieurs dizaines de mets.
Le dessert sera amer : Philippe nous apprend que l’un de nos véhicules a été pris par la patrouille avant hier pour « non respect de la signalisation au sol » ; and the winner is ??? ben oui, encore nous. Il est vrai que, généralement en queue de groupe, nous avons « fait l’élastique » et attaché moins d’importance à admirer des signes au sol incompréhensibles pour nous qu’à garder le contact visuel avec nos prédécesseurs. Bon, il faut faire une photo de nos permis (le français, le chinois), payer 200 Yuans, soit environ 26€, Mme Wu va arranger ça et éviter des soucis ce soir au contrôle police de l’aéroport, il n’y a pas mort d’homme ! On peut saisir l’occasion de cet incident pour parler de la couverture caméras de la Chine ; il y en a partout, compter une moyenne de 6 à chaque carrefour. Lors d’un Paris-Pékin précédent, un voyageur a laissé tomber son passeport en zone frontière, celui-ci a été ramassé par erreur et sans le regarder par un autre membre ; il a suffit d’expliquer ça aux autorités, qui ont regardé la vidéo et reconstitué l’incident en quelques minutes ! Alors on ne va pas se mettre à contester notre « faute » !!!
Après déjeuner, nous flânons dans les vieilles rues (reconstituées) au milieu d’une foule d’une extrême densité, sans souci de sécurité vu ce qu’on vient de dire, photos, menus achats et nous reprenons le bus pour aller au musée de Shangaï ; très beau bâtiment, très riches collections, notamment les bronzes anciens, paraît il les préférés de Jacques Chirac qui s’y connaissait. On est notamment surpris du nombre d’ustensiles liés au vin datant de près de 4000 ans … Et nous qui croyions avoir inventé le divin breuvage !!! C’est là que Pauline et Simon nous quittent, ils restent encore une semaine !
A 17h, nous reprenons le bus pour une bonne heure de bouchons et nous arrivons au restaurant où Mme Wu, notre organisatrice a tenu à nous offrir notre dernier repas à Shangaï ; mets délicieux soigneusement choisis par Philippe qui commence à bien connaître nos goûts.
Puis c’est encore le bus pour arriver à l’aéroport distant de 35 km où nous ferons les adieux avec Mme Wu. Ce seront alors presque 5 heures de longue attente (en grande partie debout dans les « queues ») du décollage qui a lieu comme prévu à minuit 45 ; une heure plus tard l’équipage nous servira un petit dîner (qu’on pourra oublier …) quand même apprécié parce celui de Mme Wu commence à être lointain. On essaiera ensuite de dormir quelques unes des 12 heures du vol ; vol sans histoire et quasi sans mouvement comme à l’aller ; petit déjeuner à 2h de l’arrivée, bienvenu aussi, puis atterrissage, contrôle, récupération des bagages, dislocation du groupe rapide, chacun a un train à attraper ; pour nous ce sera deux grosses heures de bus jusqu’à Montparnasse, arrivés à temps pour prendre un thé ou chocolat avec un croissant, histoire d’avoir un peu d’énergie jusqu’à Poitiers, puis un TGV à l’heure et la copine Michèle qui nous attend à la gare.
Voilà, c’est la fin du voyage, mais nous n’avons pas fini d’en parler …