Bonjour,
Oui, ça traîne, ça traîne, c’est qu’on n’a pas des vies faciles, entre balades, restos, apéros, papotages, plans sur la comète, mais aussi, courses, nettoyages, entretien, vidanges diverses, etc … le temps passe vite. En plus j’ai chopé encore une cochonnerie, je crois un coup de froid dans la vallée de l’Ourika, mais pas sûr, en tout cas, le nez est alternativement soit bouché, soit fontaine, la gorge brûlante et la toux secouante depuis 4-5 jours, ça n’arrange rien.
En tout cas voici donc l’eau promise, celle des cascades d’Ouzoud (« Mais c’est où Zoud ? », me demandait Jean-Philippe ailleurs…mésséou ? Mais c’est qui ?). Ah s’il y a des habitués des lieux, ils trouveront cette eau bien timide, en 2018 c’était autre chose paraît-il. Je ne m’attarde pas sur les commentaires, ça a commencé par une descente tranquille au fond la vallée, puis une balade autour de la grosse douche, et une remontée douce sans trop forcer avec un guide sympa très intéressant sur les coutumes berbères ; au passage, vous ferez connaissance avec le caroubier dont vous avez dû voir le nom sur pas mal de listes de produits constitutifs de vos achats alimentaires. Pour être honnête, ça avait commencé par une invitation à déjeuner chez Mounir, qui tient un resto où nous avions réservé le dîner, ça s’est donc terminé aussi chez Mounir et son épouse Rajida, deux jeunes marocains tellement adorables des vrais pros qui valent bien leur slogan « chez Mounir, on y revient pour le souvenir ». Si vous connaissez d’autres restos où quand tu réserves pour le soir, on t’invite à midi, ça m’intéresse.






















Donc voilà pour le 3. Le 4, nous partons pour Azrou, longue étape de 287 km, d’autant plus longue que notre GPS nous fait encore un caprice et rallonge de 30 de plus. Partis à 9h pile, nous arrivons peu après 18h, il fait presque nuit. Longue étape de montagne, nous montons au delà de 1500 m, et pourtant les amandiers sont en fleurs. Nous découvrons un immense lac, le plus grand lac de barrage du Maroc disent les guides. Le Haut Atlas, toujours paré de blanc, sert de toile de fond, mais le vert a vraiment conquis sa place dans le paysage après tant de jours en beige sableux.
Mauvaise nouvelle à l’arrivée, il fait vraiment froid, d’autant plus qu’il reste de la neige dans le camp (je vous fais voir demain), et tout autour bien sûr, le rhume me paralyse, mais ne m’empêche pas de déguster les truites de production locale et les crêpes de notre chef pâtissier, hummm …













Après le 4 voici le 5, on ne recule devant aucun sacrifice !
Il fait une chaleur délicieuse dans ce camping-car chauffage sur 17, réel 20°, ce qui rend assez facile de se sortir du lit, d’autant que la préparation du petit dèj’ va rendre l’atmosphère encore plus agréable. Nous quittons Azrou par de jolies routes de montagne (sans nous tromper cette fois) avant de plonger dans la grande plaine vers Meknès. Nous arrivons à la ville en fin de matinée. Mais lors de l’entrée en ville vers le parking mon rétro gauche est lâchement agressé par un de ces « arcs outrepassés » qui sont la spécialité locale. Résultat, le rétro de type « bus » n’est pas cassé, mais ne tient plus que du bout des dents. Heureusement j’ai, comme toujours, tout ce qu’il faut pour réparer, à savoir 2 copains sympas et bricoleurs et tout sera arrangé ce soir.
Nous laissons nos montures au parking (le chausse pied est fourni par la commune pour le stationnement) et partons avec notre guide à la découverte de la ville. Malheureusement le mausolée vedette locale est fermé jusqu’à 15h, donc nous partons visiter la médina. Le guide est un puits de science, mais un nul en communication, dommage … Enfin il nous trouve à notre demande un resto dans la médina, déjeuner sur la terrasse où il fait moins froid que dans l’atmosphère de cave du rez de chaussée. Une fois restaurés, nous pouvons aller voir le mausolée Moulay Ismaïl (le Louis XIV marocain) et là, coup de foudre, c’est une merveille, un des plus beaux endroits du voyage.




























Nous quittons Meknès après ça par une petite route sympa, (sauf son revêtement) qui nous mène aux abords de Volubilis que nous comptons visiter demain.
Et nous voici donc le 6 ! on commence à sentir la fin. Demain, sauf humeur nuitamment variée, nous partons pour Chefchaouen avec dans l’idée d’y rester 2 nuits et d’aller voir ensuite s’il y a un bateau pour nous. peut-être prendre le dernier soleil une petite perturbation est annoncée, enfin on verra bien. L’essentiel de la journée a été consacré à la visite de Volubilis. Nous restions, Anne et moi, sur de jolis souvenirs de 1989. Après un premier contact moyen en raison d’une mise en valeur de piètre qualité et une information précaire sans doute voulue par les guides qui attendent le client, Anne et Maryvonne, armées de leurs guides papier, se ont lancées dans une chasse au trésor où j’ai joué les rabatteurs. Tout ça a quand même duré plus de 2h, mais finalement on s’est bien amusés et pas mal fatigués, le temps était bien tiède après tout ce froid. Après déjeuner (et une petite sieste), nous avons fait la route jusqu’à Ouazzane où nous sommes ce soir, ce n’est pas la vue sur la mer, mais ce n’est pas si mal. Et ce n’est pas l’apéro + île flottante de notre chef pâtissier qui risquait de gâcher l’ambiance !!!








































Bon, il est bien tard, ma relectrice dort, alors tant pis pour les fautes, on corrigera demain ! Ah si, encore un truc : pardon pour le parebrise dégueu !!!
La relectrice est levée, j’espère que tout est corrigé. Je vais essayer de faire le parebrise.