Chiclana de la Frontera

Bonjour,

Cet article est quasiment privé, je veux dire qu’il est écrit essentiellement pour les très proches. Je le déconnecte du récit de voyage lui-même.

Pour les autres, deux mots d’explications, car vous pouvez lire quand même bien sûr : nous avons passé nos vacances d’été dans ce lieu de 1979 à 82 et y revenir fait vibrer des cordes sensibles sur des mots ou images et vous pouvez ne pas comprendre, c’est normal ! C’est quoi cette ville ? J’ai trouvé quelques liens : Wiki est peu bavard, Easy voyage est plus  disert, Michelin donne la carte, mais pas le menu ! Personne je crois ne parle de cette « frontera » associée à plusieurs noms de ville du coin ; évidemment, il n’y a pas de frontière ici, mais il a dû y en avoir une au XIIIème siècle entre les royaumes espagnols et maure et je crois que ça vient de là.

À 1500 km de la maison, ce coin quasi inconnu des Français, Chiclana de la Frontera, est tout proche d’une plage (la Barrosa) à faire pleurer le maire de La Baule à 30 km au sud de Cadix. Des kilomètres de sable ultra fin, presque jusqu’à Gibraltar !



40 ans après … c’est un peu comme nous, ça a beaucoup changé. La pauvre route défoncée qui desservait quelques dizaines de villas cachées dans les pins, sans aucun commerce, sans aucune installation est devenue une jolie voie qui dessert une station moderne qui n’a rien a envier aux nôtres et qui, reconnaissons le, a plutôt bien joué sa reconversion, au moins visuellement. Certes, partout les terrains vagues ont été remplacés par des constructions, certes partout ici, comme partout ailleurs, la bière et la pizza semblent régner en maîtresses. Mais il n’y a pas de barres, pas de chandelles, rien ne dépasse deux étages, tout donne une impression d’habitation individuelle, à l’espagnole, c’est à dire très dupliqué. Finalement le résultat est assez sympathique et léger.

En ville aussi tout à beaucoup changé. Certes, Sainte Anne veille toujours sur sa cité et il nous semble bien reconnaître la mairie (Ayuntamiento) et la boulangerie Butron où nous achetions ces immondes éponges blanchâtres qu’ils appelaient pain. Par contre le marché, lieu de toutes nos salivations … je crois même qu’il n’est plus au même endroit. Il y a toujours autant de marchands de poisson (une bonne vingtaine, c’est impressionnant), il y a toujours des marchands de billets de loterie à l’entrée, même s’ils ne sont plus invalides, mais les bruits, les cris, les appels des marchands ont disparu. Ca reste sympa,  très bien rangé, appétissant quand même et les crevettes fraîches achetées crues furent aussitôt mangées (mais cuites quand même) et suivies de fraises locales énormes et parfumées ! C’est sans doute plus fonctionnel et hygiénique, mais il  nous manque quelque chose … nos illusions ?

Voilà, vous savez tout sur ce lieu mythique familial. Je repars dans les pages « chrono ».

 

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3 commentaires pour Chiclana de la Frontera

  1. ncrouzevia dit :

    Franchement, que les plages sont magnifiques… Mais suis-je vraiment objectif… Et la maison de Paulette ? l’avez-vous retrouvée ?

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  2. ncrouzevia dit :

    J’ai viré messenger… j’en avais marre j’ai gardé que whatsapp parce que c’est le meilleur moyen de parler aux étrangers….

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